le Mali - février 2010
Bonjour à tous.
Puisqu'Internet permet le partage, j'ai décidé de vous emmener, en quelques images, faire un petit tour dans les belles contrées que nous avons l'immense chance Daniel et moi de découvrir depuis quelques années..... et surtout depuis notre retraite.
Je commence donc aujourd'hui par le Mali, notre dernier voyage,
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LE MALI ET LE PAYS DOGON (février 2010)
Ce voyage en boucle s'est articulé de Bamako jusqu'à Mopti et retour, autour du plus grand cours d'eau d'Afrique occidentale le Niger. Comme d'habitude, géographie (sites magnifiques) et culture (cette région a dominé pendant un millénaire l'histoire de l'afrique de l'ouest et il en reste de vraies traditions de grandeur que la colonisation n'a pu détruire : sel de Taoudenni toujours transporté à dos de chameaux par les touaregs, Peuls gardant précieusement leur bétail sacré, Dogons s'accrochant à leurs falaises, à leur houes et à leurs croyances...) nous ont permis de nous immerger le temps d'un instant dans ce pays attachant non seulement par les trésors d'architecture soudano-sahélienne que l'on découvre dans les villes et les villages, mais aussi et surtout par sa population d'une beauté et d'une gentillesse extrêmes.
Quelques scènes de marché
La grande mosquée de Djenné est le plus grand édifice du monde en terre crue. Elle est considérée comme la réalisation majeure du style architectural soudano-sahélien, tout en reflétant des influences islamiques. Une partie du batiment, en tournant, est restaurée chaque année. Remarquez l'agileté des ouvriers, pas besoin d'échelles ni d'échafaudages !
il n'y a pas que les femmes adultes qui pilent le mil, il y a beaucoup de petites filles ! jamais d'hommes.
le coton est cardé, filé puis avant de les mettre en pelote, les fils sont étirés tout autour du village pour qu'ils ne s'emmêlent pas.
Coiffeur en action...
après la pêche, le poisson est nettoyé et séché à même le sol.
séance d'assouplissement du tissu qui devient très brillant avec un aspect ciré
La vaisselle se fait au bord de l'eau!
dès qu'il y a un point d'eau, culture intensive de petits oignons. Ici les jeunes du village battent la récolte qui sera ensuite façonnées en petites boules. Celles-ci seront mises à sécher, et serviront à nourrir le village toute l'année ou seront vendues dans les villes.
le sel est découpé en plaques dans le désert de Taoudenni et transporté dans les villes à dos de chameaux par les touaregs,
le mil est ramassé et entreposé dans des greniers surélevés,
le bétail est parqué au milieu des habitations
descente de la falaise de Biandagara dans le pays dogon. Nous avons croisé des maisons peintes, des cases à palabres (le plafond est très bas ce qui oblige les anciens à garder leur calme lors des discussions sinon ils se cognent la tête!), des baobabs à profusion (celui de la photo est âgé environ de 750 ans), des marabouts qui préparent leurs questions le soir dans des rectangles de terre et qui interprêtent les réponses le matin après le passage des animaux, en majorité les renards et les oiseaux.
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Paysages et rencontres au fil de l'eau,
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nous nous sommes promenés trois jours en pinasse sur le Niger, et avons dormi sur les berges dans une petite tente. Pas de confort, une petite cuvette d'eau pour la toilette, mais de belles sensations sous les étoiles.
portraits de quelques belles personnes rencontrées en chemin. La sélection fut très difficile.
Je suis toujours très touchée par la beauté et la dignité, empreinte de douceur, de ces visages. Malgré une vie très rude qui interpelle, pour ne pas dire qui choque, souvent les occidentaux que nous sommes, nous recevons..... en tout cas je reçois toujours une belle leçon de vie, d'amour et de foi..
je vous présente notre guide Niamanou qui a su nous présenter son pays.... surtout le pays dogon dont il est natif... et ses traditions avec beaucoup de compétence et de respect.
Voilà le voyage est terminé. Comme à chaque fois, Nous sommes revenus avec plein d'images dans la tête et des ressentis inoubliables. Il n'y a rien de tel pour vous remettre les idées en place quant à nos certitudes et nos jugements dès que nous sortons de nos habitudes et de notre cadre. Rien n'est plus beau que nos différences et le partage est toujours très enrichissant quand nous ouvrons nos coeurs et nos esprits.
Je suis heureuse de vous avoir fait partager un peu de notre plaisir au travers de ces quelques photos. J'espère que cela vous aura intéressé...... et vous aura fait comprendre pourquoi nous avons attrapé le virus des voyages.
Avec toute mon affection.
Marie-Thérèse